site Web de Gilbert Jaccon,
amateur de randonnées cyclistes
DIAGONALES : mon approche personnelle
1994 - 2004, onze années...
Seize Diagonales de France, Six EuroDiagonales
POURQUOI ? COMMENT ? AVEC QUI ? AVEC QUOI ?
Telles sont les questions de mes proches et voici mes réponses...
POURQUOI ?
- parce que j'aime me fixer un projet ambitieux et en relever le défi
- parce que j'adore rêver devant une carte et fignoler un itinéraire
- parce que je trouve extraordinaire de traverser la France en quatre jours
- parce que les cinquante derniers kilomètres d'une Diagonale sont les plus merveilleux qui soient
- parce que je revis mille fois cette Aventure et ses péripéties
- parce que j'y ai construit des amitiés éternelles
- parce qu'une vraie passion surmonte tous les obstacles...
COMMENT ?
- en respectant scrupuleusement les règles d'autonomie
- en préparant avec rigueur le road book (itinéraire et cartes), ma condition physique (au moins 3.000 km d'entraînement) et mon matériel (pneus et cables neufs)
- en réalisant des étapes homogènes, basées sur un découpage qui prend en compte le temps de pédalage (de 5h00 à 21h00, soit 16 heures maxi, arrêts compris), le relief par la dénivelée évaluée sur cartes IGN 1/100.000 et l'utilisation maximale du délai (une heure de sécurité au maximum, pour l'incident mécanique de dernière heure)
- en roulant toujours "en-dessous" de mes possibilités ; je m'efforce de faire en sorte de ne jamais atteindre le seuil de fatigue qui coupe l'appétit et empêche le sommeil
- en pré-réservant les hôtels, tout en prévoyant une liste de secours (numéros de téléphone des hôtels situés à ± 30 km de l'étape programmée)
- en évitant autant que possible le restaurant à midi (achats de provisions et pique-nique, le plus souvent dans un bar, avec demi de bière et café)
La réussite d'une Diagonale exige une parfaite gestion du temps et de ses ressources physiques. Les obstacles du relief et du climat sont suffisamment difficiles à vaincre pour ne pas y ajouter des erreurs de parcours, des excès de vitesse, des arrêts inutiles ou des attentes au restaurant...
AVEC QUI ?
- jamais seul jusqu'à ce jour... On me dit que c'est une "lacune" dans une carrière digonaliste !
- sur 16 Diagonales, j'en ai fait 6 à quatre, 4 à trois et 6 à deux
- mes compagnons de route ont été: Roger Angevelle, Bernard Faivre et Georges Mahé (de Beaune), Bernard Gourrier, Pierrot Lacombe et Jean-Pierre Ratabouil (de Montpellier) et Francis Pouzet, mon compère l'Aveugle, de Bordeaux
- ma préférence va sans hésitation au tête-à-tête !
AVEC QUOI ?
- une randonneuse Berthoud, dont la photo dévoile tous les secrets... Je ne connais pas son poids, ni à vide, ni en charge, car ces chiffres ne m'intéressent pas (Francis prétend que c'est beaucoup trop lourd !). Je sais seulement que j'apprécie sa robustesse, son pédalier Rebelle à deux plateaux (42x29), ses commandes Campagnolo et sa roue libre 9 vitesses (13x28).
Une belle et bonne "monture", vraiment !
- des bagages, beaucoup de bagages, sans doute trop de bagages, mais... je ne partirai jamais sans mon poncho de pluie, sans les jambières et gants d'hiver, sans un Goretex et un sweater, sans un pantalon léger et un cuissard de rechange, sans ma trousse de toilette et mon eau de Cologne.
Bref, ce n'est pas parce que je suis cyclo-voyageur que je me comporte comme un clochard !