Plante vivace, glabre, en touffe, variable.

Feuilles lancéolées, étroites, avec des poils raides sur les bords, toutes en rosettes basales.

Fleurs jaunes, 5-7 mm, en grappes serrées, s'allongeant au stade du fruit ; étamines et pétales de même longueur.

Fruits 6-12 mm, elliptiques, glabres.

Je suis rare, mais facilement repérable :
- par ma rosette de feuilles étroites, bordées de cils bien visibles
- par la grappe de mes fleurs jaunes d'or durant ma floraison qui ne dure que quelques jours entre mars et mai selon la région et l'altitude,
- par la hampe de mes fruits, deux fois plus haute que la grappe florale, (mais ne dépassant pas 15 cm !) et qui reste présente tout l'hiver jusqu'à la nouvelle floraison.

Sources : D. Aichelé et WEB

L'appellation Drave a pour origine un terme grec qui signifie "âcre", allusion à l'amertume du suc de quelques-unes des autres variétés de cette espèce ; et le qualificatif de “faux aizoon” (aizoides) indique que cette Drave ressemble (un peu !) à la plante méditéranéenne ainsi nommée, par les feuilles épaisses et la grappe de fleurs jaunes d'or.

Selon Dietmar Aichelé, la Drave faux aizoon garde ses fleurs mi-closes par temps pluvieux ; il arrive ainsi qu'elles se fécondent elles-mêmes.

Cette fiche a pu être dressée grâce à Francis Mignardot qui m'a guidé jusqu'au pied de la falaise de la combe à la Vieille (près de Bouilland - 21) à la recherche de cette très discrète (par sa taille et sa rareté) Drave des rochers.
Pour consulter la page du blog de Francis sur cette plante, cliquer ICI