Panais sauvage, Panais cultivé, Pastenade, Panneau, Racine blanche
Pastinaca sativa ssp sylvestris  (Apiacée)

Période : VII - IX     Hauteur = 30 à 100 cm    Localisation : près de Chamboeuf (21), le 29 juillet 2007

Aire en France : partout      Environnement : prés rocailleux et bords de route, sur sols calcaires      Présence : fréquent

Fiche florale du Panais cultivé

Plante bisannuelle érigée, à forte odeur de carotte (feuilles), aux tiges anguleuses, cannelées ou striées, poilues.
Feuilles poilues, pennées, à 5-11 segments ovales, lobés et dentés.
Fleurs jaunes, 1,5 mm, en ombelles composées avec 9-20 rayons inégaux ; pas d’involucelle ou 2 bractées seulement.
Fruit elliptique 5-7 mm, aplati, étroitement ailé.

L'espèce Pastinaca sativa englobe plusieurs sous-espèces d'apparence très proche, en particulier :
    - Pastinaca sativa ssp. sativa, le Panais cultivé, est une variété cultivée et améliorée du Panais sauvage (voir ses propriétés plus loin)
    - Pastinaca sativa ssp. urens, le Panais urticant, qui provoque une forte irritation de la peau (dermite) exposée au soleil, après contact ; les paysans se méfient beaucoup des "panneaux" !

sources : Michaël Lohman, Dietmar Aichele et WEB

Le cliché du fruit, en bas à droite, a été pris le 31 août 2009, en bordure de route près de Savigny-les-Beaune (21 - alt. 245 m)

Fiche florale du Panais cultivé

Le Panais cultivé

Sa racine, de couleur blanc ivoire semblable à une grosse carotte, est charnue (jusqu’à 1,5 kg) et savoureuse. C’est la raison pour laquelle il a été cultivé partout en France jusqu’au 18ème siècle. Il a servi de légume, de substitut pour le café et, bien sûr, d’aliment pour le bétail.
Le Panais surpasse la carotte et le chou-navet en valeur nutritive ! Et avec 100 g de sa racine, on avale 30 mg de vitamine C. Bon, il faudra vous en “taper” 3 kg pour arriver à un cachet de votre tonique habituel, mais c’est mieux que rien, non ? Ses feuilles et ses jeunes pousses, au goût épicé, se mélangent bien avec d’autres légumes.

Fiche rédigée le 15 septembre 2007 et complétée le 30 septembre 2011 par Gilbert Jaccon