Et on me désigne aussi sous le nom de Cabaret, car les ivrognes, autrefois, utilisaient mes propriétés vomitives pour dégager leur estomac et dissiper leur ivresse. Mais ne vous mettez pas en tête de les imiter pour tromper l'alcootest des gendarmes : je suis TRES toxique !
Pour découvrir la fleur de l'Asaret, il faut se mettre à quatre pattes, écarter délicatement les feuilles sèches, puis remonter l'interminable pétiole de la feuille réniforme. On trouve alors au ras du sol, voire parfois à moitié enseveli, un bouton plus ou moins brun verdâtre, duquel émerge un calice rougeâtre et très poilu. Serait-ce que cette fleur se trouve trop "moche" pour se montrer ? Il est certain que la floraison de l'Asaret est très discrète et le plus souvent ignorée du randonneur non informé.