Etymologie : mascula = mâle (allusion à l'aspect des parties souterraines)
Pour me reconnaître :
- je suis une plante haute, avec une tige robuste, lavée de brun rouge
- mes 4 à 8 feuilles basilaires sont étalées en rosette ou sub-dressées, oblongues-lancéolées
- mon épi assez lâche comprend 10 à 40 fleurs rouge purpurin ou violacé, très rarement roses ou blanches, généralement inodores
- mon labelle trilobé est légèrement convexe, voire brusquement plié longitudinalement ; il présente une partie centrale plus pâle maculée de houppes purpurines et se prolonge par un éperon cyclindrique, horizontal ou ascendant, long de 11 à 21 mm, un peu plus long que le labelle.
Je me plais :
- sur les pelouses mi-sèches, les forêts de feuillus, les prairies non amendées et le bord des routes
- pour les sols, je ne suis pas difficile : argileux légers, secs ou humides, acides à alcalins.
Je suis répandu dans toute la France ; je suis fréquent en Bourgogne et parfois abondant.
Clichés : - en haut, montagne de la Chaume, entre Bouze et Nantoux (21 - alt. 425m), le 08/05/2008
- au milieu, col de la Croix de Fer, 2 km après St-Sorlin (73 - alt. 1820m), le 22 juin 2013
- en bas, près de la source de la Douée (Arcenant, 21 - alt. 340m), le 20 avril 2015
Mes tubercules ont la forme d'un testicule et sont à l'origine de mon nom : Orchis. Ils contiennent des mucilages employés en médecine, surtout en Asie.
Fiche rédigée le 7 mai 2007 et complétée le 9 juin 2015 par Gilbert Jaccon