Etymologie : - plat = élargi - anthera = anthère (allusion à l'écartement de la base des loges polliniques) - antha = [à] fleurs - chlor- = vertes
Pour me reconnaître :
- je suis assez facilient repérable malgré ma teinte générale verte
- à mon pied, mes 2 (à 3) feuilles subdressées à étalées, brillantes, sont d'un vert parfois bleuâtre
- par ma haute inflorescence (jusqu'à 27 cm de hauteur) qui porte de 8 à 27 fleurs blanchâtres, à extrémité nettient verte, odorantes (surtout la nuit), avec des sépales latéraux étalés, le sépale dorsal et les pétales formant un casque et un labelle étroit en forme de langue jaune verdâtre au sommet ; l'éperon est allongé et plus épais à son extrémité.
Je me plais : dans les bois clairs, les prairies humides, et parfois même les marais ; j'aime la mi-ombre et on me rencontre jusqu'à 2300 mètres d'altitude.
On me confond très souvent avec mon très proche cousin, le Plathantère à deux feuilles, tant nous nous ressiblons. La petite différence qui permet à un oeil averti de nous différencier est dans la disposition de nos anthères : les miennes sont nettient écartées, formant un V renversé (voir le cliché en haut à droite), alors que celles de mon cousin sont bien parallèles.
On me rencontre dans toute la France, sauf en Bretagne, et, bien que rarement abondant, je ne suis pas une espèce rare.
Clichés : montagne des 3 Croix, au-dessus de Santenay (21), le 25/05/2009
Selon Dietmar Aichele, les fleurs du Platanthère dégagent leur parfum pendant la nuit. Elles attirent les papillons qui, tout en pollinisant la fleur, peuvent accéder au nectar enfermé dans l'éperon, grâce à leur longue trompe.